Avant tout, bravo à Sonia pour ses performances à Nice.
Le 6 juillet j’ai participé au « 35éme triathlon international d’Echternacht » (triathlon ¼).
Le site web est magnifique et très alléchant.
Le programme aussi. Il propose plusieurs courses de jeunes le matin, un jogging de 10 km à 14 heure et le départ des élites du triathlon international d’Echternacht sponsorisé par une société d’assurance locale à 16h.
Bref, il va y avoir un monde de dingue et une ambiance digne de Tomorrow land.
En analysant le parcours « élites » je me dis que le vélo est très vallonné et qu’il y aura des gros bras à l’inscription. Je ne suis pas très rassuré.
J’arrive donc samedi vers 13h45, histoire de trouver de la place de parking. A ce niveau là, pas de souci. Il y a l’embarras du choix.
Je prends mon dossard, apprends qu’on nage sans combi (l’eau est à 26° dans le lac) et j’assiste au départ des 10 km.
27 inscrits…bon, on a connu mieux.
15h30 , je dépose mon vélo dans le parc. Il est à moitié vide. 129 inscrits.
En matière d’international j’ai entendu parlé plusieurs langues, Croate, Polonais, Allemand, Français aussi quand même.
Je me suis dit , ici il n’y a que des costauds. Ca va être dure. En plus il fait 32°.
Départ natation, 2 tours à faire et sortie à l’australienne. Vu la densité du public ça va déchiré…50 spectateurs en tout. Enfants compris…
Premier tour, ça va, je vois encore ma main.
Deuxième tour. Vu la faible profondeur du lac, toute la vase a été remuée et on nage dans une purée de pois. Je ne vois plus ma main en tout cas.
Départ vélo. Après 3 km une côte pas très longue mais bien raide suivie d’une autre , nettement plus longue et plus raide.
3 tours comme ça, c’est pas possible. Je vais abandonner.
Mais bon, c’est pas dans mes habitudes et la deuxième partie est plus roulante.
Finalement les 2 autres tours se passent sans trop de mal (suffit de gérer l’effort) dans un décor magnifique, faut bien le préciser,
Le vélo est plus dur que La Gileppe ou Couvin.
Et tout ça dans une ambiance de feu bien sûr.
Il y avait un spectateur sur le bord de la route (pratiquement le seul) qui disait à chaque participant en levant les 2 pouces « tip top, wonderbar » avec l’accent luxembourgeois.
Dommage que je n’ai pas pu l’enregistrer, je l’aurais mis comme sonnerie de gsm.
Course à pieds. 3 tours autour du lac. Superbe décor et tout plat. Et tout ça sous les encouragements des pique nickeur du samedi fin d’après midi
Des ravitaillements en suffisance et des bénévoles efficaces.
Arrivée après 3h25’ d’effort sans les acclamation de la foule en délire qui se résumait au président et secrétaire du club et sous la musique de Paul Anka.
Après l’effort, le réconfort.
La table de ravito est bien fournie en fruits, gaufres et autres biscuits.
Pour le reste, rien, pas un pain saucisse, pas de bar si ce n’est pour les VIP du sponsor et inaccessible aux athlètes.
Après tout ça, même pas moyen de se restaurer.
Pour les douches c’est à 2 km.
Le podium se passe dans la plus stricte intimité.
3 sur le podium, 5 qui regardent et applaudissent.
En bref, un beau triathlon, avec de magnifiques parcours .
Mais pour l’ambiance il faudra repasser.
Et dire que c’est la 35° édition.
Petit détail au passage.
J’ai fait un podium, 3éme de ma catégorie (+55)
Faut dire qu’on était que 3….